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Dernière modification: July 09, 2013

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  • Au début des années 2000, la communauté de l’aide humanitaire a fait face à plusieurs grandes crises: l’Afghanistan, l’Iraq, le conflit soudanais au Darfour, les tsunamis de l’océan Indien et le séisme en Asie du Sud. Ces situations d’urgence ont jeté un coup de phare sur l’environnement des interventions humanitaires en remettant en question:
    • L’impartialité de l’aide humanitaire,
    • La nature appropriée des réponses,
    • La capacité de réponse des organisations.
  • En conséquence, un processus général de réforme de l’action humanitaire a été entrepris en 2005 sous l’égide des Nations Unies pour améliorer la réponse internationale aux crises humanitaires de par le monde et faire en sorte que les interventions répondent de manière plus efficace, plus efficiente et plus complète aux besoins des personnes les plus affectées par les crises, dans le respect de leurs droits.

 

Extrait de GBV AoR. 2010 [NOT 2001]. Handbook for Coordinating Gender-based Violence Interventions in Humanitarian Settings, p.31. / Guide de coordination des interventions en matière de violence basée sur le genre dans les situations de crise humanitaire, p. 59.  Voir aussi IRC.

  • L’aspect le plus visible de la réforme est la formulation de l’approche des groupes de travail sectoriels (clusters en anglais), qui sont des groupes d’organisations humanitaires (onusiennes et autres) actives dans les principaux secteurs de l’action humanitaire, tels que l’hébergement et la santé. Ces groupes sont créés lorsqu’un besoin humanitaire évident existe dans un secteur, lorsqu’il y a de nombreux acteurs dans les divers secteurs et lorsque les autorités nationales ont besoin d’appui pour la coordination.
  • Cette approche est un mécanisme qui peut contribuer à combler les lacunes repérées dans la réponse humanitaire et améliorer la qualité de l’action humanitaire. C’est l’une des quatre grandes stratégies de la réforme humanitaire. Un « groupe de travail sectoriel » est un groupe d’organisations fournissant des services relevant du même « thème » (par exemple la santé), groupe ayant un « chef de file ».
  • Depuis septembre 2005, le Comité permanent interorganisations (CPI) a désigné 11 « groupes de travail sectoriels » mondiaux pour les situations d’urgence humanitaires, dans 11 secteurs ou domaines d’activité: agriculture; coordination et gestion des camps; relèvement précoce; éducation; hébergement/abris d’urgence; télécommunications d’urgence; santé; logistique, nutrition; protection; et eau, assainissement et hygiène. Dans les réponses internationales aux crises humanitaires, les chefs de file de ces groupes œuvrent avec les Nations Unies et les ONG partenaires pour établir des normes et des politiques pour le groupe, renforcer la capacité de réponse en attente et fournir un appui opérationnel aux organisations actives sur le terrain.

Extrait de GBV AoR. 2010 [NOT 2001]. Handbook for Coordinating Gender-based Violence Interventions in Humanitarian Settings, p. 34. / Guide de coordination des interventions en matière de violence basée sur le genre dans les situations de crise humanitaire, p. 63

 Download also from http://gbvresponders.org/emergency-toolkit

  • Le CPI a également désigné cinq questions transversales à intégrer dans le travail de tous les groupes sectoriels : âge, environnement, genre, santé mentale et soutien psychosocial, et VIH/sida. Il incombe à tous les groupes sectoriels d’intégrer ces questions dans l’ensemble de leurs travaux.  La protection est aussi une question transversale, bien qu’elle soit désignée comme groupe de travail sectoriel, et tous les groupes de travail doivent la promouvoir.
  • Pour les acteurs de la lutte contre la violence à l’égard des femmes dans les situations de crise humanitaire, il est important de noter le rôle du  Sous-groupe de travail sur le genre et l’action humanitaire du CPI qui appuie la stratégie d’intégration du genre en tant que question transversale dans les activités des groupes sectoriels et dont les activités englobent les questions des VFFF. La violence sexiste, quant à elle, est traitée comme un domaine de responsabilité (DR) du Groupe de travail sectoriel sur la protection. En 2013, le Sous-groupe de travail du genre était présidé conjointement par ONU-Femmes, le HCR, la Campagne du Ruban blanc et le CIAB; le DR de la violence sexiste était dirigé conjointement par l’UNFPA et l’UNICEF; et le Groupe de travail sectoriel de la protection était dirigé par le HCR.
  • Avant la réforme humanitaire et l’introduction de l’approche des groupes de travail sectoriels, il n’existait pas de méthodes standardisées pour introduire des mécanismes de coordination dans le domaine des VFFF dans les crises humanitaires. Bien que les Directives en vue d’interventions contre la violence basée sur le sexe, élaborées par le CPI juste avant l’application de la réforme humanitaire, contiennent d’importantes indications pour la coordination dans tout contexte de crise, l’approche des groupes de travail sectoriels propose une structure explicite dans laquelle la coordination des mesures ciblant les VFFF peut être établie dès la survenue de la situation d’urgence.

Ressources supplémentaires :

Pour des informations supplémentaires sur la réforme humanitaire, voir:

Le site Web de la Global Humanitarian Platform (GHP).

Le site Web du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA):

Le site Web de OneResponse, qui contient une page de questions fréquentes sur la réforme humanitaire, ainsi que la Note d’orientation sur la mise en œuvre de l’approche de responsabilité sectorielle pour renforcer l’action humanitaire du CPI (novembre 2006) et la Directive opérationnelle sur la désignation des chefs de file sectoriels dans les nouvelles situations d’urgence de grande envergure/Operational Guidance on Designating Sector/Cluster Leads in Major New Emergencies du CPI (mai 2007) : http://oneresponse.info/Pages/default.aspx