Définition de la vision

Dernière modification: December 29, 2011

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  • Sur la base des conclusions des analyses situationnelles (notamment les analyses du contexte, les analyses des parties prenantes, les analyses FFOM et les évaluations des besoins), on pourra répondre aux questions clés suivantes pour définir les approches globales des programmes et appuyer le processus de conception de manière à s’assurer que les initiatives répondent bien aux besoins de sécurité des femmes et des filles :

    • Y a-t-il actuellement des initiatives en rapport avec le secteur de la sécurité (notamment dans le cadre d’une réforme du secteur) pour faire face à la violence sexiste?

    • Quel est le rôle des autorités gouvernementales, des autres bailleurs de fonds et de la société civile (notamment des organisations de femmes) dans ces efforts ?

    • Quels sont les problèmes, les préoccupations ou les lacunes auxquels le programme entend s’attaquer ?

    • Quels résultats espère-t-on obtenir par le programme ? [Indiquer à la fois le but général, par exemple l’exécution des obligations de la police énoncées dans le Plan d’action national sur la violence à l’égard des femmes, et les objectifs spécifiques ou les effets, par exemple l’établissement de normes de réponse efficace et d’accessibilité de la part de la police dans les cas de violence sexiste, ou l’accroissement de la confiance des membres de la communauté dans l’intervention appropriée de la police d’une municipalité donnée dans de tels cas.]

    • Qui sont les bénéficiaires cibles (les survivantes of violence, la police nationale, les forces armées, etc.) ?

    • Comment les résultats seront-ils obtenus (quelles sont les activités devant être mises en œuvre dans le cadre du programme) ?

    • Quels sont les acteurs qui seront associés au programme (tels que les ministères de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires féminines, l’académie de police, les groupes d’aide juridique, les groupes de soutien des survivantes) ? Y a-t-il des possibilités de forger des partenariats avec d’autres parties pour maximiser les impacts (tels que des établissements de santé, des organismes juridiques, des foyers d’hébergement et autres organisations fournissant une aide aux survivantes de la violence sexuelle, ainsi que des organisations non gouvernementales possédant une expérience appréciable en matière de formation des personnels de police pour les aider à mieux comprendre la violence à l’égard des femmes)

 Exemple illustratif : Dans le cadre d’un projet pilote de police de proximité, des militant(e)s du comté de Marin, en Californie, ont mené une séance de formation conjointe d’un jour avec des formateurs des forces de police dans le domaine de la violence domestique et de la police de proximité pour tous les agents et sergents de police du comté (soit environ 450 personnes), dont les participants ont noté qu’elle avait contribué à une amélioration du partenariat et de la collaboration entre la police et les défenseurs des droits des femmes (Sadusky, 2004).

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    •   Comment les progrès seront-ils mesurés ?

Outils clés :

Enhancing Law Enforcement Response to Victims: Resource Toolkit [Amélioration de la réponse des forces de l’ordre aux victimes : Boîte à outils] (International Police Chiefs Association, 2008) est l’une de trois ressources d’un Dossier stratégique destinés aux acteurs des forces de l’ordre et aux décisionnaires politiques étatiques et non étatiques. Le dossier contient des ressources telles que des déclarations de mission révisées, des descriptions de calendriers et de processus, des questions d’interview des parties prenantes, de spécimens de plans d’action, des accords de partenariats, des politiques et procédures d’intervention, des mesures d’implication du personnel, des évaluations de prestations professionnelles, des matériels d’information (brochures, communiqués de presse sites Web) et des liens renvoyant à des ressources pertinentes pour la prise en charge des victimes. Disponible en anglais; 42 pages.

Gender and Security Sector Reform Toolkit [Trousse à outils du genre et de la réforme du secteur de la sécurité] (DCAF, ODHIR/OSCE et INSTRAW, 2008). Cette trousse à outils est conçue pour fournir aux décisionnaires et aux praticiens une introduction pratique à l’importance des questions de genre dans la réforme du secteur de la sécurité et des mesures applicables pour leur intégration. La trousse consiste en un guide de l’utilisateur et 13 outils portant sur le genre en rapport avec la réforme du secteur de la sécurité, la réforme de la police, la réforme de la défense, la réforme de la justice, la réforme du système pénal, la gestion des frontières, la supervision parlementaire du secteur, l’élaboration de la politique de sécurité nationale, la supervision du secteur par la société civile, les entreprises privées de sécurité, l’examen préminaire, le suivi et l’évaluation, la formation du personnel du secteur de la sécurité et la mise en œuvre des résolutions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité dans les réformes du secteur de la sécurité. Le guide est accompagné d’un dossier Gender and Security Sector Reform Training Resource Package, [Dossier de ressources de formation aux questions de genre et de réforme du secteur de la sécurité] contenant des outils pour les domaines énoncés ci-dessus. Disponible en anglais.