Fresques murales

Dernière modification: January 03, 2012

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Les fresques murales et autres œuvres artistiques peuvent servir à promouvoir le message de la campagne. Il est recommandé de travailler en étroite coopération avec l’artiste lors de l’élaboration des maquettes et, tout comme pour les affiches, de procéder à des pré-tests et à des modifications éventuelles. Étant donné qu’elles sont généralement exécutées sur des bâtiments publiques, écoles, piscines municipales, murs de parcs, elles doivent être produites en partenariat avec les autorités ou organisations compétentes. Les fresques non autorisées peuvent être considérées comme des graffitis et détruites; les organisateurs de la campagne peuvent par ailleurs s’exposer à des sanctions en cas d’illégalité.

Exemples

  • Au cours de la campagne des 16 journées de mobilisation de 2007, dans le cadre de sa campagne One Man Can, l’ONG sud-africaine Sonke Gender Justice a dispensé un atelier à l’intention d’étudiants en beaux-arts qui ont collectivement réalisé une fresque représentant des hommes qui manifestent leur opposition à la violence domestique et sexuelle. Des milliers de personnes passent chaque jour devant cette fresque.

Davantage de femmes dans la rue (fresque réalisée en Argentine)

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Cette fresque a été réalisée par un groupe de femmes artistes dans le cadre du programme des villes plus sûres pour les femmes.  La légende est la suivante : Más mujeres en las calles, ciudades seguras para todas y todos sin miedo ni violencia [error in English transcription of legend – todas y todos is correct - MC] [Davantage de femmes dans la rue; des villes sûres pour toutes et tous, sans peur ni violence]. (Source de l’image : M. Rodigou, CISCSA (dans le cadre du programme régional des Villes sans violence à l’égard des femmes, Villes sûres pour tous, appuyé par UNIFEM).

  • À Sri Lanka, la campagne We Can a trouvé des supports inhabituels pour les fresques : les réservoirs à eau d’Oxfam dans les camps de sinistrés du tsunami. Les gens font souvent la queue lorsqu’ils vont s’approvisionner en eau et l’affichage des messages de la campagne sur les réservoirs offrent l’occasion de lancer des conversations sur le sujet de la campagne.

Fresques d’Oxfam peintes sur les réservoirs à eau de l’organisation, sensibilisant à la violence domestique à l’égard des femmes, à Vaharai (au nord de Batticaloa). Photo : Howard Davies / Oxfam.

  • « Mon père crie toujours après ma mère. Pourquoi ? La violence détruit toute la famille. » Crédit : Jenny Enarsson, Copyright : Oxfam.