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Dialogue avec d’autres groupes sectoriels/secteurs

Dernière modification: July 03, 2013

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  • Un autre défi commun d’une participation multisectorielle à un mécanisme de coordination de la lutte contre la violence basée sur le genre consiste à nouer le dialogue avec d’autres groupes sectoriels/secteurs et à veiller à leur participation. Or, un dialogue avec d’autres groupes/secteurs peut présenter des avantages pour toutes les parties.

Avantages du dialogue avec d’autres groupes/secteurs pour le mécanisme de coordination 

 

Avantages pour le groupe visé 

 

• Garantit la cohérence des stratégies et des plans d’action du mécanisme de coordination de la lutte contre la violence basée sur le genre avec les plans d’action des autres groupes sectoriels/secteurs et des autres organes de coordination concernés.

• Facilite la communication sur les questions relatives à la violence basée sur le genre, les lacunes que comportent les programmes et les moyens de remédier à ces lacunes.

 

• Renforce la responsabilité en matière de violence basée sur le genre.

• Offre des possibilités de renforcement des capacités et de partage des ressources.

 

Source : adapté de Ward, J., 2010. Guide de coordination des interventions en matière de violence basée sur le genre dans les situations de crise humanitaire, Domaine de responsabilité VBG, section SI 4.2. Disponible à l’adresse.

  • Cependant, les acteurs sectoriels peuvent éprouver certaines réticences à s’occuper des questions liées à la violence basée sur le genre dans la mesure où ils mobilisent déjà tous leurs efforts à relever les défis plus courants du secteur. Ils peuvent également ne pas considérer la violence basée sur le genre comme une question cruciale pour leur secteur ou l’envisager comme une question pertinente, mais ne pas souhaiter participer à davantage de réunions. En conséquence, les activités liées à la violence basée sur le genre ne sont alors pas complètement intégrées dans les interventions humanitaires, ce qui risque d’entraîner une victimisation accrue des femmes et des filles. Il est donc capital de trouver des manières créatives d’intégrer les groupes sectoriels/secteurs. Dans ce cadre, plusieurs actions sont suggérées :
    • En situation d’urgence, le mécanisme de coordination de la lutte contre la violence basée sur le genre doit garantir la communication et le suivi continus des activités sectorielles.
    • Au sein du réseau d’un « système humanitaire », les acteurs intervenant dans le domaine de la violence basée sur le genre doivent collaborer avec leurs collègues sectoriels afin de promouvoir des mesures visant à empêcher et à réagir à la violence basée sur le genre qui soient multisectorielles et interinstitutionnelles.
    • Les acteurs de la lutte contre la violence basée sur le genre doivent, par ailleurs, encourager les responsables des groupes sectoriels/secteurs à respecter leurs obligations spécifiques relatives à la violence basée sur le genre, notamment l’intégration dans leur travail des programmes en matière de violence basée sur le genre. Pour ce faire, ils doivent étudier et intégrer les questions relatives à la violence basée sur le genre dans les analyses et évaluations des besoins sectoriels, les documents de politique et de programme, les plans d’action, les appels de fonds, etc. Pour inciter les groupes sectoriels/secteurs à s’intéresser aux questions et activités liées à la violence basée sur le genre, il est indispensable de les informer des responsabilités qui leur incombent en vertu des directives VBG du CPI et du Guide pour l’intégration de l’égalité des sexes dans l’action humanitaire du CPI.
    • Le mécanisme de coordination de la lutte contre la violence basée sur le genre doit encourager la participation des responsables sectoriels au mécanisme de coordination de la lutte contre la violence basée sur le genre et les aider à identifier, au sein de leur groupe de coordination, une personne présentant une autorité et un engagement suffisants pour représenter leur groupe/secteur lors des réunions de coordination de la lutte contre la violence basée sur le genre. 
    • Les représentants du mécanisme de coordination doivent organiser des présentations périodiques destinées aux responsables des groupes sectoriels lors des réunions des responsables de groupe orchestrées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) (généralement organisées toutes les semaines au niveau national en période de crise).
    • Il convient également de désigner des membres du groupe de coordination VBG qui assisteront régulièrement à diverses réunions sectorielles pour représenter les préoccupations relevant du domaine de la violence basée sur le genre, le cas échéant, et faire état des problèmes qui sont apparus lors des réunions de coordination dans ce domaine.
  • De plus, lorsqu’une situation donnée réunit le groupe de la protection et le sous-groupe ou le groupe de travail VBG, de nombreuses fonctions clés de coordination sont prises en charge au niveau du groupe de la protection dans tous les domaines de responsabilité liés à la protection, tels que la violence basée sur le genre, mais aussi la protection de l’enfance, l’action antimine, le logement, les terres et la propriété. Ce type de coordination est plus spécifiquement mis en œuvre en cas de planification et de communication conjointes de l’information, notamment dans le cadre de l’élaboration de la procédure d’appel global (PAG).